Michel Lambert (1610-1696) | Première Leçon du Mercredi Saint |
Etienne Richard (1621-1669) | Allemande en sol mineur |
Michel Lambert (1610-1696) | Deuxième Leçon du Mercredi Saint |
Louis Couperin (c.1626-1661) | Psaume en fa majeur VM 7.675 |
Louis Couperin (c.1626-1661) | Psaume en fa majeur VM 675 |
Michel Lambert (1610-1696) | Troisième Leçon du Mercredi Saint |
Louis Couperin (c.1626-1661) | Simphonie en sol mineur |
Michel Lambert war in den letzten Jahren der Regierungszeit Ludwigs XIII. ein gefragter Meister des Gesangs am königichen Hof von Paris. Der Sänger und Theorbenspieler schuf, basierend auf einer reichen Ornamentik und anderen neuen Stilelementen, ein raffiniertes neues Vokalgenre. Diese „Kunst des guten Singens“ beherrschte alsbald die weltliche Musikszene...
Aber die Popularität dieses Gesangsstils blieb auch der katholischen Kirche nicht verborgen: um für die Gläubigen die düstere Liturgie der Karwoche wieder etwas attraktiver zu machen, wurde der Komponist gebeten, die Klagelieder Jeremias im neuen Stil zu vertonen. Mehr und mehr mutierten die liturgischen Vespern der Karwoche so zu Konzertveranstaltungen, in denen die Gläubigen sogar Sängerinnen und Sänger der Oper bewundern konnten...
Mit Monique Zanetti hat nun eine ausgewiesene Expertin der französischen "art de bien chanter" drei dieser Leçons de ténèbres für AEOLUS eingespielt.
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Choisies parmi dix-huit Leçons composées par Michel Lambert, les trois Leçons de Ténèbres pour le Mercredi Saint représentent un sommet dans « l'art de bien chanter » où excelle le fameux maître de la chambre du roi. Constamment au service du texte, ces mélismes d'un raffinement inouï amplifient la structure grégorienne tout en l'enrichissant d'affects expressifs. Enregistrée pour la première fois par Marc Mauillon en 2017 (Harmonia Mundi, CHOC, Classica n° 202), l'oeuvre est ici restituée pour voix de dessus et soutenue par une équipe instrumentale sensiblement différente. Chez Mauillon, l'accompagnement verticalise l'harmonie et la voix exécute les ornements avec une précision instrumentale; chez Zanetti, les deux lignes (chant et basse) sont vraiment traitées comme un contrepoint, avec ajout occasionnel d'une ligne supplémentaire de viole (Sylvie Moque pour les introductions).
Les matières vocale et ornementale fusionnent ici pour former un objet expressif propice à la méditation. La voix de Monique Zanetti est très libre, le médium voluptueux et l'incarnation du texte, d'une théâtralité efficace et mesurée. Des pièces instrumentales, dont deux rares Psaumes, de Louis Couperin agrémentent idéalement cette vision généreuse et profonde, d'une troublante sensualité, complémentaire de la version précitée.
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